À propos d'Emilie Guimond-Bélanger
Emilie détient un baccalauréat en travail social et une maîtrise en droit international.
Elle a commencé son parcours professionnel comme travailleuse sociale auprès de personnes en situation d’itinérance au centre-ville de Montréal, avant de poursuivre un travail de défense des droits humains auprès de femmes tibétaines et caribéennes ayant vécu des abus sexuels et des violations de leurs droits reproductifs.
En 2014, son propre cheminement spirituel a commencé — un parcours qui l’a menée à découvrir le monde de l’embodiment féminin. Elle a vécu à New York et à San Francisco, où elle a étudié auprès d’enseignants tels que Nicole Daedone, Gabor Maté et Regena Thomashauer.
En 2017, elle est revenue à Montréal et a ouvert sa pratique privée comme coach, offrant des ateliers et des séances individuelles pour accompagner les femmes à se reconnecter à leur puissance, guérir leurs blessures émotionnelles et sexuelles, et créer une vie alignée avec qui elles sont vraiment.
Since then, Emilie has worked with hundreds of women and continued to expand her expertise through advanced training in Somatic Transformation, Energy Work, and Inner Child Healing.
She has been based in Toronto since 2020.
Today, Emilie works as an intuitive Women’s Power Coach, guiding her clients through Embodied Guided Journeys, Energy Work, and Womb & Yoni Healing.
Mon cheminement spirituel
Tout a commencé lorsque j’ai rencontré le Dalaï-Lama
J’avais 18 ans, j’étudiais à Dharamsala, en Inde, lorsque j’ai assisté à un enseignement de fin de semaine de Sa Sainteté le Dalaï-Lama sur le thème de l’attachement.
Je me souviens avoir senti quelque chose s’adoucir dans mon cœur — les parties de moi qui s’accrochaient aux autres par peur qu’ils partent ou qu’ils meurent. Cette expérience a ouvert mon cœur à la beauté de ce qui est présent, et à une plus grande aisance à me laisser porter par le flux naturel de la vie.
Puis, j’ai commencé à travailler avec les femmes
Après mon baccalauréat en travail social, j’ai poursuivi une maîtrise en droit international, en me concentrant sur les violations des droits reproductifs des femmes tibétaines — incluant les cas d’avortements et de stérilisations forcés.
Ce travail m’a permis de continuer l’engagement pour les droits humains qui m’avait profondément marquée durant mon séjour en Inde.
J’ai aussi collaboré avec l’Association des droits humains de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, où j’ai mené des recherches sur la violence domestique et les abus sexuels. Ensemble, nous avons soumis un rapport au Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, dénonçant les violations du droit international par le gouvernement. Quelques mois plus tard, le pays a adopté sa première politique sur l’égalité des genres.
Ensuite, je me suis engagée en politique
Mon expérience en Inde a élargi ma conscience des inégalités sociales à travers le monde.
En tant qu’étudiante en travail social, je suis devenue membre — et deux fois candidate — du parti Québec solidaire, un mouvement progressiste axé sur la justice sociale, l’égalité entre les genres et la protection de l’environnement.
Par la suite, j’ai occupé le rôle de présidente de la Commission nationale des femmes, où j’ai soutenu des candidatures féminines et contribué à intégrer une perspective féministe dans le programme politique du parti.
Le soir où tout a changé
À cette époque, je travaillais comme travailleuse sociale auprès de personnes en situation d’itinérance à Montréal.
Même si j’aidais les autres, je vivais moi-même une période difficile. Ma relation amoureuse venait de se terminer après des années de manipulation subtile. Mon intimité était douloureuse — j’éprouvais des douleurs physiques pendant les rapports et je me sentais souvent déconnectée de mon corps.
Pourtant, je sentais profondément qu’autre chose était possible.
C’est alors que j’ai découvert des pratiques qui m’ont aidée à revenir à mon corps — à l’énergie féminine qui vivait déjà en moi.
J’ai commencé à participer à des retraites et à des ateliers, puis j’ai déménagé à New York pour compléter une certification d’un an en Méditation Orgasmique, une pratique centrée sur la pleine conscience, la présence et la connexion.
Devenir coach et enseignante
Après mes études à New York et San Francisco, je suis retournée à Montréal pour partager ce que j’avais appris. J’ai commencé à offrir des ateliers et des séances individuelles, et j’ai été témoin de transformations profondes chez les femmes qui y participaient.
Il y avait ce sentiment de clarté et d’évidence — je savais que j’étais exactement là où je devais être.
Mon propre chemin continuait à se déployer, alors que j’explorais ce que signifiait vraiment se connecter à sa puissance et créer une vie enracinée dans l’authenticité.
Ça m'a pris beaucoup de temps pour arriver ici
Pour ressentir cette joie. Cette plénitude. Cette paix.
Une guérisseuse spirituelle m’a déjà dit que mon animal totem était la loutre, et j’ai ri — parce que c’est vrai.
Au fond, je suis joueuse, aimante et pleine de joie. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas traversé la douleur ou l’obscurité.
Mais j’ai aujourd’hui ce sentiment profond d’être enfin chez moi, en moi.
Ensuite, la vie m'a apporté deux belles-filles
En continuant à vivre depuis cet espace d’alignement intérieur, j’ai rencontré un homme merveilleux — et je suis tombée amoureuse.
Quand il m’a dit qu’il avait deux filles, il avait peur que je parte. Mais c’est devenu l’un des plus grands cadeaux de ma vie.
En 2020, j’ai déménagé à Toronto pour être avec lui, entrant dans la belle aventure de la maternité au cœur du chaos de la COVID, et ouvrant ainsi un nouveau chapitre de croissance et d’amour.

